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Comment fonctionnent les hélicoptères à double rotor ?
Un hélicoptère est généralement équipé d’un double rotor pour lui permettre de voler. En effet, les pales du rotor vont générer, en tournant, la portance. En modifiant l’angle d’incidence des pales du rotor principal, on peut modifier la hauteur, l’angle, la position ou la direction de l’hélicoptère.
Découvrez dès maintenant comment quels sont les différents types d’hélicoptères à double rotor.
Les types d’hélicoptères à double rotor
En règle générale, l’hélicoptère est équipé d’un rotor principal et d’un rotor de queue. Mais il existe aussi des hélicoptères à deux rotors contrarotatifs.
Le rotor principal et le rotor de queue
Le rotor principal, qui est vertical, produit de la sustentation : ce sont la rotation horizontale et l’angle d’incidence des pales qui génèrent de la portance. Permet la manœuvre dans toutes les directions (mouvement vertical, latéral et longitudinal) et maintient la position de l’hélicoptère.
Le rotor de queue ou rotor anti-couple, souvent appelé « RAC » par les pilotes d’hélicoptères, empêche l’hélicoptère de tourner sur lui-même lorsque le rotor principal est en rotation et assure le contrôle du lacet. En 1912, le Russe Boris Yuriev a utilisé pour la première fois ce dispositif sur son appareil.
Les hélicoptères à double rotor contrarotatif
L’Américain Frank Piasecki est l’inventeur du double rotor de sustentation en tandem (un à l’avant, l’autre à l’arrière).
Les deux rotors de sustentation coaxiaux des appareils du constructeur russe Kamov, répondent à cette caractéristique définie en 1862 par Ponton d’Amécourt. Ce sont deux rotors tournant autour d’un même axe. La configuration coaxiale est certes complexe, mais elle permet une très grande stabilité de vol en stationnaire ou à basse vitesse. Elle permet également une taille réduite du rotor, ce qui explique son succès auprès des entreprises de travaux aériens lourds qui utilisent fréquemment des hélicoptères double rotor russes.
L’américain Charles H. Kaman, fabricant du K-Max, utilise sur ses hélicoptères deux rotors de sustentation « engrenants ». Les deux axes de rotor forment « V », tournent de manière synchronisée et se croisent sans se toucher, comme les machines de l’allemand Anton Flettner.